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Météo-France

Été 2020 dans le top 10 des étés les plus chauds en France

08/09/2020

Bilan définitif
(Été météorologique : juin-juillet-août)
Durant cet été, la France a connu un mois de juillet exceptionnellement sec sur l’ensemble du territoire, suivi d’un mois d’août encore très peu arrosé sur le sud et l’est du pays. Côté températures, malgré un début de saison assez frais, l’été 2020 fait encore partie des étés les plus chauds depuis le début du XXe siècle avec deux vagues de chaleur successives du 30 juillet au 1er août et du 6 au 13 août, suivies par un pic de chaleur les 20 et 21 août.

Températures et précipitations en été de 1959 à 2020

 

Températures

Les températures, assez fraîches jusqu’à mi-juillet hormis lors d’un pic de chaleur du 23 au 26 juin, ont ensuite été généralement supérieures aux normales. Lors des épisodes caniculaires, les maximales ont souvent atteint 6 à 12 °C de plus que les valeurs de saison sur une grande partie du pays, notamment sur le nord de l’Hexagone. Les températures ont été en moyenne proches des valeurs saisonnières, du Cotentin à la Bretagne, sur la façade atlantique, le long des Pyrénées ainsi que sur les Alpes. En revanche, elles ont été 1 à 2 °C au-dessus, de l’Occitanie, aux frontières du Nord et du Nord-Est. La température moyenne de 21 °C sur la France et sur la saison a été supérieure à la normale* de 1,1 °C, classant ainsi cet été au 7e rang des étés les plus chauds sur la période 1900-2020, toutefois très loin derrière l’été 2003 (+3,2 °C).

Précipitations

Les passages perturbés, fréquents en juin sur une grande partie du pays, ont ensuite été quasi absents, excepté en août, des côtes de la Manche au nord de la Nouvelle-Aquitaine. Les précipitations, excédentaires sur le Cotentin, de la Bretagne à la Vendée ainsi que sur le sud du Massif central et l’extrême sud-est, ont été déficitaires sur le reste du pays. Le déficit a souvent dépassé 50 % sur un grand quart nord-est et plus localement de l’Occitanie à l’ouest de la Provence et en Corse. Sur le Grand-Est, la Bourgogne - Franche-Comté et l’Occitanie, le cumul moyen des précipitations des mois de juillet et août est à ce jour le plus faible enregistré sur la période 1959-2020. Le déficit pluviométrique, associé à des températures élevées, a contribué à la poursuite de l’assèchement des sols tout au long de l’été sur un grand quart nord-est. En moyenne sur la France, la pluviométrie a été déficitaire de près de 15 %.

Cumul saisonnier des précipitations

Ensoleillement

L’ensoleillement a été proche de la normale ou légèrement excédentaire sur une grande partie du pays. L’excédent a souvent dépassé 10 %, du Centre-Val de Loire à l’Alsace, sur le sud du Massif central et plus localement sur l’extrême nord du pays, la façade ouest et la Corse.

Rapport à la moyenne saisonnière de la durée d'ensoleillement en France - été 2020 - © Météo-France