Infos climat Soleil peu présent sur le nord du pays

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Grande douceur et ensoleillement en berne au nord en ce mois de février

16/02/2024

Depuis le début du mois de février, les températures sont remarquablement douces sur l'ensemble du pays, atteignant parfois les 25 °C près des Pyrénées. Le temps doux qui prédomine depuis la fin janvier se poursuit et s’affirme même encore en ce milieu de mois de février. Malgré ce constat d’une douceur durable et de températures parfois « printanières », l’ensoleillement a été très faible au nord.

Une masse d’air exceptionnellement doux

Le pays reste sous l'influence d'une masse d'air exceptionnellement doux. Un courant de sud puissant fait remonter une masse d’air extrêmement doux pour la période, avec des températures élevées pour la saison de jour comme de nuit.

Des nuits aux températures dignes d’une fin de printemps

Jeudi 15 février a été marquée par une douceur souvent inédite à cette période de l’année . De nombreux records (provisoires) de températures minimales élevées pour un mois de février ont été mesurés au nord de la Loire, avec 14 °C à Paris, 11,4 °C à Nancy, au plus « frais » de la nuit, soit des valeurs plus conformes à la climatologie d’un mois de juin .

Plus de 25 °C au pied des Pyrénées

Jeudi, les températures étaient souvent 5 à 10 degrés au dessus des normales et dans les Pyrénées atlantiques, on a parfois dépassé le seuil de 25 °C.

On a mesuré 24,2 °C à Biarritz (64), 18,7 °C à Paris (75), 16,3 °C à Lille (59) jeudi après-midi.

La première quinzaine de février remarquablement douce... et grise au nord

Les conditions douces à parfois très douces pour la saison perdurent depuis la fin du mois de janvier. A fortiori les deux premières semaines de février ont été remarquablement douces. 

Même si la douceur a prédominé depuis la fin du mois de janvier, sans interruption, le ressenti n’est pas forcément printanier, car le soleil a été très peu présent au nord. Cela résulte du fait que pendant les récentes périodes anticycloniques les nuages bas régnaient quasiment sans partage, et lorsque le temps est redevenu perturbé, les fronts, parfois pluvieux, toujours nuageux, se sont enchaînés, ne laissant que peu de moments d’éclaircies. C’est beaucoup moins le cas en allant vers un large tiers sud-est, et notamment en montagne dans les Alpes et les Pyrénées, avec beaucoup de soleil au moins durant les périodes anticycloniques.

Sur la moitié nord du pays, le manque de soleil se fait sentir. On a mesuré à peine plus de 10 h de soleil entre le 1er et le 14 février à Paris-Montsouris (contre 13 h en 1979, mesures d’insolation depuis 1933), seulement 7h30 à Saint-Quentin ou à Rouen.